Les 4 questions à se poser pour réussir sa chirurgie d’augmentation mammaire
November 15, 2017
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5mn
Lipofilling des seins ou pose d’implants, la chirurgie d’augmentation mammaire connait une ascension fulgurante cette dernière décennie. Bien que comptant parmi les interventions de chirurgie esthétique les plus courantes, l’augmentation mammaire n’offre pas toujours aux patientes les résultats espérés. Voici les 4 questions à se poser pour mettre toutes les chances de son côté avant une chirurgie d’augmentation mammaire.
Lipofilling ou prothèses : quel type de chirurgie d’augmentation mammaire ?
Le premier rendez-vous avec le chirurgien esthétique
Parce qu’une intervention de chirurgie d’augmentation mammaire est une décision qui peut changer la vie d’une femme, il est indispensable de se poser les bonnes questions. Au-delà de bien cibler les désirs et besoins de la patiente, l’entretien préalable soulève des interrogations d’ordre anatomique, d’état de santé et de fatigue générale. Seul le praticien peut déterminer après un examen clinique et un questionnaire précis, le type d’intervention le mieux adapté à chacune, entre un lipofilling mammaire ou à la pose d’une prothèse. Le premier rendez-vous avec le praticien, permet ainsi d’explorer les différentes possibilités de chirurgie d’augmentation mammaire et ce en fonction de critères spécifique à chacune (morphologie, la taille et forme de ses seins, ses désirs et besoins, etc.).
Zoom sur les 2 techniques chirurgicales d’augmentation mammaire
Chirurgie d’augmentation mammaire par lipofilling des seins
Le lipofilling consiste à augmenter le volume d’une zone, par injection de graisse à l’aide de microcanules. Cette technique de chirurgie d’augmentation mammaire a le double avantage d’utiliser la propre graisse de la patiente, prélevée par liposuccion. Une fois purifiée, cette graisse est réinjectée dans les zones nécessitant d’être galbées.
Le lipofilling mammaire dont les effets sont surprenants de naturel, ne comporte aucun risque de rejet de la greffe. Cette pratique est couramment utilisée dans le cadre d’une liposculpture, une pratique permettant d’appréhender la silhouette dans sa globalité, afin de lui offrir une véritable harmonie.
Si les résultats sont visibles immédiatement, ils s’apprécient réellement 3 mois après la chirurgie d’augmentation mammaire à l’issue d’une perte inévitable de 10 à 30% de la quantité de graisse autologue injectée.
La chirurgie d’augmentation mammaire par lipofilling des seins est déconseillée aux femmes très minces.
Par pose d’Implants
La chirurgie d’augmentation mammaire par la pose de prothèse est idéale pour les femmes ayant d’une toute petite poitrine. Elle consiste à effectuer une discrète incision sur le sein, afin d’y glisser un implant reproduisant avec réalisme, ses caractéristiques. Une prothèse mammaire est le plus généralement composée de gel de silicone ou d’un sérum physiologique. Elle peut être posée au choix et en concertation avec le praticien, derrière ou devant le muscle pectoral. Les prothèses utilisées par le Dr Halimi offrent toutes les garanties de sécurité.
Le redrapage
En complément du lipofilling des seins ou de la pose d’implants, une chirurgie d’augmentation mammaire réussie peut également passer par un redrapage. Véritable lifting des seins, cette pratique au résultat naturel a pour but de replacer le sein à sa meilleure place, de retirer l’excès de peau, afin de remettre la poitrine en tension.
Quelle taille de la prothèse ?
Tandis chacune aspire à une taille de poitrine idéale selon ses propres désirs, le chirurgien esthétique quant à lui tient compte de divers critères pour estimer le volume de l’implant. En effet, les critères anatomiques de la patiente sont essentiels pour définir a taille de la prothèse à lui poser. Ainsi lors d’une consultation préalable à la chirurgie d’augmentation mammaire, le praticien propose d’essayer sous le soutien-gorge différentes tailles d’implants mammaires en tenant compte de :
• L’élasticité cutanée
• La largeur du thorax
• L’état de la glande mammaire
• L’existence de ptôse, c’est-à-dire d’une asymétrie nécessitant un geste chirurgical supplémentaire.
Quelle forme d’implants ?
Pré-remplis ou gonflables ?
Si la taille de la prothèse est importante, le choix de sa forme l’est tout autant. C’est au cours du rendez-vous préliminaire que la question doit être abordée. Toutes les prothèses actuelles sont constituées d’une enveloppe souple en silicone servant de contenant à deux types de produits de remplissage :
• Les implants mammaires pré-remplis en gel de silicone, légèrement visqueux dont le volume est fixé en amont.
• Les implants mammaires gonflables durant l’intervention et remplis de sérum physiologique. Cette option permet d’adapter le volume au cours de l’intervention.
L’implant « goutte d’eau »
Bien que les implants mammaires anatomiques reproduisent la forme naturelle du sein en goutte d’eau, le choix du type d’implant reste complexe. La prothèse anatomique n’adhérant pas directement à la peau, cette dernière peut se retourner et ainsi déformer le sein.
La prothèse ronde
Les prothèses rondes quant à elles, moins rigides peuvent également se retourner mais n’altèrent en rien l’anatomie du sein. La prothèse ronde est ainsi très utilisée dans le cadre d’une chirurgie d’augmentation mammaire.
Quelle incision pour avoir de beaux seins ?
Il existe trois sortes d’incisions pour réaliser une chirurgie d’augmentation mammaire. Que ce soit pour placer un implant mammaire sous le muscle pectoral ou directement sous la glande mammaire, l’intervention nécessite de faire une incision discrète d’une longueur de 3 à 4 cm :
Dans le pli infra-mammaire
Dans le pli infra-mammaire, sous le sein : cette technique d’incision est la plus usitée dans le cadre d’une chirurgie d’augmentation mammaire. Elle est réalisée sous le pli cutané, laissant ainsi une discrète cicatrice dissimulée sous le sein.
Dans la zone péri-aréolaire
Dans la zone péri-aréolaire : dans ce cas de figure, l’incision est réalisée sur le pourtour de l’aréole. Ainsi, la jonction entre la partie claire et la partie foncée du sein permet de dissimuler la cicatrice inhérente à la chirurgie d’augmentation mammaire. De plus, la peau étant fine sur cette partie de l’anatomie féminine, la cicatrice sera d’autant plus discrète. Notons toutefois que cette intervention présente un petit risque d’altération de la sensibilité au niveau du mamelon et de l’aréole.
Dans la zone trans-axillaire
Dans la zone trans-axillaire : ici l’incision se fait à l’intérieur de l’aisselle, dans le creux axillaire. L’avantage de cette incision réside dans le fait que cette chirurgie d’augmentation mammaire ne laisse aucune cicatrice sur la poitrine. Cependant l’opération est plus longue, l’incision étant en dehors de la zone à combler.
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